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LE SYNDROME
DE L'INTESTIN
IRRITABLE :

partie visible, partie invisible ?

C’est un trouble qui fait souffrir plus d’1 Français sur 5 : douleurs abdominales, ballonnements, spasmes, gaz et flatulences, troubles du transit (diarrhée ou constipation)… 

Le syndrome du côlon irritable (ou Syndrome de l’Intestin Irritable ou SII, ou colopathie fonctionnelle) est une des causes les plus fréquentes de consultation en médecine générale, et de demande de conseils en pharmacie. 

Malheureusement, les solutions proposées par la médecine conventionnelle sont souvent inefficaces sur le moyen/long terme. Les patients divaguent de consultations en conseils, en ordonnances et en examens. Et la conclusion finit par tomber un jour : « Vous n’avez rien Madame/ Monsieur, c’est dans votre tête ». Le patient reprend alors, frustré et incompris, son parcours d’errance médicale, qui peut durer ainsi de nombreuses années.

Qu’est-ce que le Syndrome de l’Intestin Irritable ?

C’est un ensemble de signes qui sont clairement décrits et catégorisés par les experts du monde médical. Si les symptômes correspondent à certains critères (appelés Critères de Rome, version IV en 2023), et en l’absence de signe d’alarme, le diagnostic de SII est alors posé. 

Cependant, aucune notion de cause n’est abordée dans cette description, qui s’en tient uniquement aux signes cliniques.

Quelles sont les causes du SII ?

En médecine générale, les causes identifiées se résument souvent au stress. Ce qui est souvent le cas, et peut se traduire parfois par la prescription d’anxiolytiques…. Ce qui est bien insuffisant si on veut soulager efficacement le problème.

 

En micronutrition (appelée aussi Nutrithérapie, ou Physionutrition), l’approche est toute autre : l’intestin est un organe qui est pris très au sérieux quant à la qualité de son fonctionnement; car c’est là que notre Santé commence. Le Syndrôme de l’intestin irritable est donc considéré comme la partie émergée de l’iceberg. Le praticien en micronutrition va donc s’intéresser également à la partie immergée, c’est-à-dire au corps dans sa globalité. 

 

Pour cela, il va s’intéresser à déterminer les causes du problème : 

 

  • un  déséquilibre du microbiote intestinal (dysbiose) ? Si oui, quel type de dysbiose ?
  • une  inflammation de la paroi intestinale (avec Hyper-perméabilité intestinale) ?
  • …. Aussi et surtout, il va pouvoir comprendre les causes de ces causes : stress, alimentation déséquilibrée, troubles hormonaux (notamment thyroïdiens), prise de médicaments, baisse des sécrétions biliaires, antécédents de tourista, d’intoxication alimentaire ou de gastro-entérites… ?

Le micronutritionniste a différents outils à sa disposition pour explorer ces différents paramètres : questionnaires, bilans sous formes d’analyses d’investigation préventive

Quelles sont les causes du SII ?

La quasi-totalité des patients évoquent des symptômes abdominaux

Mais les conséquences sont loin d’être seulement localisées à l’appareil digestif. Les « troubles à distance » (non digestifs) sont fréquemment présents, ce qui se traduit par une baisse de la qualité de vie au quotidien. 

 

Le problème, c’est que généralement, aucun lien n’est fait entre ces troubles à distance et une éventuelle cause intestinale. Ce qui contribue à prolonger la errance médicale du patient… 

Voici quelques exemples de maux qui peuvent avoir pour origine un désordre intestinal ou digestif:

 

  • Infection urinaires ou vaginales
  • Troubles cutanés
  • Inflammations articulaires
  • Carences en vitamines, minéraux
  • Troubles immunitaires : allergies tardives, hypersensibilités alimentaires, maladies auto-immunes… 
  • Fatigue physique, 
  • Fatigue psychique
  • Maux de tête, migraines,
  • Troubles de la mémoire, 
  • Difficultés de concentration 
  • Déprime, dépression
  •  ….

voir mon article sur la Fatigue

 

 

Ce qui est nouveau dans l’approche de la micronutrition, c’est que le praticien va s’attacher à « reconstituer le puzzle » des causes, puis des causes de ces causes. Il élabore ensuite une stratégie complètement individualisée. Celle-ci va  permettre non seulement de soulager le patient, mais aussi de traiter le(s) problème(s) « à la source ». C’est à cette condition là seulement que le SII et ses conséquences pourront – enfin – disparaître de la vie du patient. 

Quels sont les traitements disponibles à jour ?

En allopathie, les solutions proposées sont quasiment toujours symptomatiques : antispasmodiques, ralentisseurs ou accélérateurs du  transit… 

En naturopathie c’est aussi souvent le cas, mais en version green :  de nombreuses plantes et composés naturels vont soulager efficacement les souffrances digestives du patient. Mais bien souvent, l’approche va rester centrée sur les symptômes.

 

En micronutrition, le praticien va partir de toutes les informations qu’il aura préalablement recueillies. Son but sera toujours de remonter à la source du ou des problème(s). Il pourra alors proposer une stratégie personnalisée à chaque patient. A chaque histoire. Il utilisera alors des extraits naturels ciblés, des probiotiques et/ ou des prébiotiques, des adaptations alimentaires bien définies….

 

Le suivi du patient est également primordial, pour assurer une bonne récupération et, pour éviter les récidives, mettre en place une éducation préventive adaptée.

 

Et c’est naturellement que la personne qui souffre de SII depuis des années, pourra retrouver non seulement sa Santé digestive, mais également sa santé immunitaire, physique, intellectuelle, émotionnelle.